Largement présente au Moyen Age dans l’iconographie et la littérature, la danse fait cruellement défaut dans les sources manuscrites. Elle surgit néanmoins dans les chansons, conduits et autres motets pour peu que l’on donne la parole aux instruments car du Roman de la Rose au Décameron, on danse la carole aussi bien au son de la voix qu’à celui du luth ou de la flûte.
Quelques estampies, un soupçon de pièces vocales, c’est à un voyage instrumental au sein du « beau Moyen Age » que Bruno Ortega (flûtes et percussions) et Gérard Laplanche (luths, bombardes) vous convient.
Programme
Première partie (13e siècle)
Redit aetas aurea (Anonyme)
Danse (Anonyme)
Quant li rossignoz joli (Le Châtelain de Coucy)
Ave, gloriosa/Diomino (Anonyme)
Ductia (Anonyme)
Aï ! Lemozis (Bertrand de Born)
Ductia (Anonyme)
Au tans d’aoust (Anonyme)
Danse réale (Anonyme)
Danse réale (Anonyme)
Ma viele (Gautier de Coincy)
Deuxième partie (14e siècle)
Douce dame, je vous prie (Jehan de l’Escurel)
Amours, trop vous doit cherir (Jehan de l’Escurel)
Porchier miex estre ameroie (Anonyme)
Floret fex favelea (Anonyme)
Sovra un fiume (Magister Piero)
Lamento di Tristano (Anonyme)
La rotta (Anonyme)
Ogni dilecto (Magister Piero)
Istanpitta In pro (Anonyme)
Istenpitta Tre Fontane (Anonyme)
Saltarello (Anonyme)