Quelques jours avant son concert au musée de l’Orangerie autour de l’exposition collection Ishibashi, Aya Okuyama nous offre en avant première un programme où se mêlent musique populaire et traditionnelle japonaise, jusqu’aux compositeurs les plus contemporains influencés par la musique française du début du XXe siècle.
Ce recital est constitué de styles variés jouant sur l’effet miroir des compositeurs japonais célèbres (Takemitsu, Yamada, Nakata ) et français ayant été influencés et/ou ayant entretenus des liens forts avec le Japon au cours du XXème siècle (Saint-Saëns, Debussy, Mariotte). Insatiable courant du « japonisme » qui puise son charme dans la source poétique minimaliste du « haïku » (Gagneux).
Hajime Okumura (1925-1991) : chansons folkloriques traditionnelles japonaises: Sakura
Antoine Mariotte (1875-1944) : « KAKEMONO » 4 pièces japonaises pour piano op.20 (1925)
III. Temple au crépuscule
IV. Fêtes
Camille Saint-Saëns (1835-1921) : Ouverture de l’opéra « La princesse jaune »
Haruna Miyake (1942- ) : Variations sur le thème de « Aka-Tombo – Libellule rouge de
Kosaku Yamada »
Kosaku Yamada (1886-1965) :
– « Karatatchi-no-hana » pour piano seul (1928)
– Canotage au clair de lune (1917)
Toru Takemitsu (1930-1998) :
Piano Pieces for Children (1979)
1. Breeze
2. Clouds 1’30
Pause interrompue (Uninterrupted Rests) – D’après un Poème de Shuzo Takiguchi (1952-60)
– Slowly, sadly and as if to converse with
– Quietly and with a cruel reverberation
– Song of Love
Renaud Gagneux (1947- ) : Douze Haïku pour piano d’après « Le Parfum de la lune » recueil
de haïku de Yosa Buson (1716-1783) – Extraits « Printemps I, II et III »
Yoshinao Nakata (1923-2000) : On a rainy night for piano (1948)
Claude Debussy (1862-1918) : Images II
– Poissons d’or (1907)[/modal][button link=”” color=”default” size=”” stretch=”” type=”” shape=”” target=”_self” title=”” gradient_colors=”|” gradient_hover_colors=”|” accent_color=”” accent_hover_color=”” bevel_color=”” border_width=”” icon=”” icon_position=”left” icon_divider=”no” modal=”programme” animation_type=”0″ animation_direction=”left” animation_speed=”1″ animation_offset=”” alignment=”” class=”” id=””]PROGRAMME[/button][separator style_type=”none” top_margin=”5%” bottom_margin=”” sep_color=”” border_size=”” icon=”” icon_circle=”” icon_circle_color=”” width=”” alignment=”center” class=”” id=””][two_fifth last=”no” spacing=”yes” center_content=”no” hide_on_mobile=”no” background_color=”” background_image=”” background_repeat=”no-repeat” background_position=”left top” hover_type=”none” link=”” border_position=”all” border_size=”0px” border_color=”” border_style=”” padding=”” margin_top=”” margin_bottom=”” animation_type=”” animation_direction=”” animation_speed=”0.1″ animation_offset=”” class=”” id=””][imageframe lightbox=”yes” gallery_id=”” lightbox_image=”” style_type=”none” hover_type=”none” bordercolor=”” bordersize=”0px” borderradius=”0″ stylecolor=”” align=”none” link=”” linktarget=”_self” animation_type=”0″ animation_direction=”down” animation_speed=”0.1″ animation_offset=”” hide_on_mobile=”no” class=”” id=””] [/imageframe][/two_fifth][three_fifth last=”yes” spacing=”yes” center_content=”no” hide_on_mobile=”no” background_color=”” background_image=”” background_repeat=”no-repeat” background_position=”left top” hover_type=”none” link=”” border_position=”all” border_size=”0px” border_color=”” border_style=”” padding=”” margin_top=”” margin_bottom=”” animation_type=”” animation_direction=”” animation_speed=”0.1″ animation_offset=”” class=”” id=””][modal name=”bio” title=”BIOGRAPHIE” size=”large” background=”” border_color=”” show_footer=”no” class=”” id=””]Aya OKUYAMA
pianiste, pianofortiste
[dropcap color=”” boxed=”yes” boxed_radius=”50%” class=”” id=””]A[/dropcap] ya Okuyama, née au Japon en 1973, commence le piano à l’âge de trois ans et demi à Tokyo avant de poursuivre ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes de Brigitte Engerer, Michel Béroff et Pierre-Laurent Aimard pour la musique de chambre.
En 1999, elle est titulaire du Diplôme de Formation Supérieure de Piano et de Musique de Chambre au CNSM de Paris, puis du Diplôme Supérieur de Piano-Forte au Conservatoire supérieur de Paris CNR dans la classe de Patrick Cohen en 2002.
Régulièrement invitée à donner des récitals et des concerts de musique de chambre, Aya Okuyama parcourt l’Europe et se rend souvent au Japon: Cité de la Musique, La Salle Cortot, l’Archipel, Amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne, Opéra de Saint-Etienne, Château d’Assas, Nohant, Château de ChampsNsurNMarne, Festival d’été de Gargilesse, Festival « Un piano sous les arbres » à Lunel-Viel, « Festival de JaponNAllemagne » à Hilden, Casa degli Italiani à Barcelonne, « Piano Fest’ » à Ostende, «Concert du 250e anniversaire de W. A. Mozart » à Milan, Conservatorio Statale di Musica “Giuseppe Verdi” à Turin, Minato Mirai Hall à Yokohama, Art Center of Tokyo etc…
Au travers de récitals, Aya aborde le langage musical de la première moitié du 19ème siècle, sur des pianos historiques fidèlement restaurés. Pleyel, Erard, Walter, Graf, Bertsch, Rosenberger, Streicher, Boisselot…
C’est ainsi qu’en juin 2007, elle donne un récital pour le 75ème anniversaire de l’ouverture du Museo Chopin Celda 4 par Edouard Ganche à Majorque sur un pianino Pleyel identique à celui que Chopin utilisa en 1838… et sur lequel il acheva la composition de ses 24 préludes.
Elle participe à la première mondiale d’enregistrement sur instruments anciens d’oeuvres de J. N. Hummel avec les membres de Solamente Naturali. Ce disque est paru chez Brilliant Classics. Elle est également sollicitée au côté des Gâs du Berry à Nohant, pour un CD consacré à la musique berrichonne «Désaccoté».
Lors du bicentenaire de la naissance de Frédéric Chopin, en 2010, Aya a joué sur les pianos Pleyel originaux ; Château de Chantilly, Museo Chopin Valldemossa à Majorque, Musée Bertrand de Châteauroux, Festival de Nohant, Festival ChopinNSchumann à Paris l’Archipel, Festival Chopin à Bratislava, à Budapest et à Poznan…
Toujours sur des instruments historiques, elle est invitée à se produire aux côtés de solistes prestigieux et d’ensembles de musique de chambre. Ainsi a-t-elle eu le plaisir de jouer en compagnie de Milos Valent, Julien Chauvin, Fabien Roussel, Sharman Plesner, Catherine Michel, Jérôme Hantai, Cyrille Dubois, les solistes de Solamente Naturali, du Cercle de l’Harmonie et plus récemment Christophe Coin.
En avril 2014, elle a enregistré chez NoMadMusic “Paroles à l’absent”, réunissant les pièces pour piano solo de Lili Boulanger sur un piano Erard de 1897 ainsi qu’en compagnie du Choeur Luce Del Canto des pièces pour voix de femmes et quatuor à cordes, qui rendent hommage à la création musicale française du début du vingtième siècle.
Elle vient de travailler à l’enregistrement d’œuvres de F. Chopin, sur un pianino Pleyel de 1838, identique à celui de Majorque… Les 24 préludes forment le cœur de cette expérience inédite (“Un hiver à Majorque” chez NoMadMusic, sortie le 16 septembre 2014).[/modal]
Aya Okuyama, née au Japon en 1973, commence le piano à l’âge de trois ans et demi à Tokyo avant de poursuivre ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes de Brigitte Engerer, Michel Béroff et Pierre-Laurent Aimard pour la musique de chambre.
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